BALI

Quand on pense à Bali, on pense aux beaux surfeurs australiens, 2aux cheveux long et blond comme le blé. On pense aux belles plages de sable blanc, aux belles rizieres vertes,...mais surtout on pense à la douceur de vivre balinaise!

 

Bali est une île de la République d'Indonésie (en indonesien "Republik Indonesia"). L'Indonésie est à cheval entre 2 continents : l'Asie du Sud-Est et l'Océanie. L'archipel compte plus de 17000 îles, c'est le plus grand du monde. C'est aussi le 4ème pays le plus peuplé au monde. 

 

 

 

La langue officielle est l'indonésien mais il y a plus de 700 autres langues parlées à travers l'Indonésie. A Bali, tout le monde parle le balinais en plus de l'Indonésien mais parfois, d'un village à l'autre, il peut y avoir des différences dans le balinais qu'ils parlent.

 

Capitale de l'Indonesie : Jakarta (sur l'ile de Java)

Langue officielle : l'Indonésien 

Regime politique : République avec un regime presidentiel

Monnaie : la rouphias (11500 rouphias = 1 )

Devise nationale : "Bhinneka Tunggal Ika" = Unite dans la diversite

 

Bali, un paradis sur terre...

Lorsque j'ai débarqué de l'avion et que j'ai ressenti la chaleur humide de Bali, j'ai tout de suite su que j'allais me plaire ici.

La sortie de l’aéroport et la recherche d'un transport est le moment que je redoute et que je déteste le plus car c'est synonyme d'une longue négociation et de perte de temps pour au final quand même se faire avoir ! Les chauffeurs de taxi n’hésitent pas à gonfler les prix au maximum, et comme ils se mettent tous d'accord, l'un ou l'autre c'est pareil. En plus, à Bali, il n'y a pas de transport local par bus depuis la sortie de l’aéroport, il faut marcher un peu, rejoindre la route principale et attendre qu'un taxi collectif passe et avoir la chance qu'il aille dans la direction que vous souhaitez. Ou bien, se résigner à prendre un taxi et espérer ne pas trop se faire arnaquer. Ou encore, réserver la première nuit dans un hôtel qui vient vous chercher gratuitement à l’aéroport.

Bref, j'ai réussi à trouver un taxi pour aller vers Kuta en espérant arriver à temps pour prendre un bus en direction de Ubud. Malheureusement, le dernier bus venait de partir, j'ai donc passé la nuit à Kuta.

Même en saison des pluies, c’était plutôt difficile de trouver un endroit bon marché et propre. Après plus d'une heure de recherche, je me suis décidée pour la chambre la moins chère, de toute façon je savais déjà que je ne resterai qu'une seule nuit.

 

Le lendemain matin, la première chose que j'ai voulu faire (après avoir acheté mon ticket de bus pour Ubud) c'est d' aller voir à quoi ressemble la « fameuse » plage de Kuta. Celle où les apprentis surfeurs viennent faire leurs armes et où les bons surfeurs viennent frimer... Mais rien d'exceptionnel : une longue plage de sable blanc jonchée, plus particulièrement en cette saison , de détritus en tout genre : sacs plastiques, papiers, boîtes en cartons,....

Les déchets sont un vrai fléau ici, comme dans tous les pays d'Asie d'ailleurs. Avant l’arrivée des emballages plastiques ils n'utilisaient que des matières recyclables, comme par exemple des feuilles de bananiers. Maintenant, tout le monde distribue des sacs plastifiés et tout est emballé dans du plastique ou du carton (comme chez nous). Mais, contrairement à chez nous, on trouve très peu de poubelles dans la rue. La plupart des gens (notamment les locaux) jettent tout par terre sans se soucier de l'avenir de ce sachet plastique.

En Inde, on commence tout doucement à réaliser que tout cela est nocif car ils ont retrouvé des kilos de plastique dans le ventre des vaches en les autopsiant. Et l'on sait combien les vaches sont sacrées en Inde ! Alors, certains commencent à prendre des mesures et les commerçants n'ont plus le droit de donner de sacs plastiques à leurs clients.

C'est bien dommage que le littoral et les fonds sous marins se retrouvent pollués par ces milliers de morceaux de plastique en tout genre !!!

 

Après avoir fait un rapide tour sur la plage de Kuta, j'ai enfin pris place dans un mini bus direction Ubud. En chemin, j'ai fait la connaissance d'une française et d'un américain. Après un petit apéro improvisé à Ubud, nous avons décidé de nous diriger tous les 3 vers « Suarsena Bungalow House », le « losmen » (hôtel en balinais) où j'avais réservé. Grâce à un employé « Gede beau gosse » (son vrai nom c'est Gede, « beau gosse » c'est pour les touristes francophones), nous avions la plus belle chambre avec une magnifique vue sur les toits, les montagnes et le coucher de soleil (avec beaucoup de chance en ce moment!!).Nous nous sommes sentis tellement bien dans cette ville et dans ce losmen que l’américain est resté 2 nuits au lieu d'une, la française 5 nuits au lieu de 3 et moi...10 nuits !!

 

En réalité, je n'avais pas vraiment de planning en arrivant à Bali et l’idée était surtout de profiter et prendre le temps, surtout dans des endroits qui me plaisent...comme à Ubud.

 

En 10 jours j'ai pu visiter les rizières dans les environs, voir le mont Batur (en fait je me suis un peu retrouvée par hasard au pied du mont), découvrir l'artisanat local, rencontrer d'autres personnes et essayer d'en apprendre un peu plus sur la culture balinaise.

Ainsi, j'ai assisté à une célébration en l'honneur d'un temple dans le village de.... Cette cérémonie qui a lieu tous les 45 ans coûte beaucoup d'argent aux habitants. Elle dure plus d'un mois. Autant dire que j'ai eu beaucoup de chance. C’était la journée la plus importante et il y avait donc beaucoup de monde et de nombreux spectacles. J'ai pu ainsi découvrir le Legong, une danse traditionnelle balinaise...un moment de grâce, de magie et d'émotion.

 

J'en ai aussi profité pour prendre des cours de cuisine. Ah ! la cuisine balinaise... !!! Comme pour la cuisine indienne ou népalaise, on pourrait en parler des heures et des heures. Il y a tellement de saveurs différentes, tellement de bonnes choses à manger ! Chaque île a ses spécialités, un peu comme les régions françaises! Ainsi, on peut déguster de délicieux plats javanais.

 

Aussi étonnant que cela puisse paraître, lorsque des français se rencontrent et discutent entre eux, ils finissent toujours par parler de nourriture. D'autant plus que la plupart d'entre eux sont en voyage depuis quelques semaines et la nourriture française leur manque...tout comme à moi par moment. Mais ici je trouve mon bonheur, surtout avec les curry et les brochettes de saté !

Lors de mon cours de cuisine, j'ai appris à faire 5 plats différents, tous aussi bons les uns que les autres. A partir de 2 sauces de base (qui ressemblent davantage à une pâte qu'une sauce) nous avons cuisiné  : une soupe de boulettes de poulet mixe («Bakso Ayam»), des brochettes de poulet mixé («Satay lilit ayam»), du thon en morceaux cuit dans une feuille de bananier («Pepes Ikan»), du riz au safran mais qui en fait n'a que la couleur du safran (il ne contient pas de safran), et en dessert un pancake à l'indonésienne avec un caramel de noix de coco fraîche râpée («Dadar Gulung») Avec un peu de nutella le plat aurait été encore meilleur !

 

Au bout de 10 jours, je me suis quand même décidée à bouger car mes pieds commençaient à prendre racine à Ubud. J'ai donc loué un scooter pendant une semaine pour partir à la découverte du nord est de l'île. En ce moment il pleut quasiment tous les jours à Bali (saison des pluies oblige!!), et parfois même toute l’après midi !! Cela ne donne pas envie de s'aventurer sur de longues distances...je préfère prendre une douche chaude dans une salle de bain qu'une douche froide toute habillée.

 

Me voilà donc partie sur les routes de Bali armée d'une carte routière approximative, d'un poncho pour me protéger en cas de pluie et du strict minimum pour ne pas avoir trop à transporter sur le scooter...mais ceci est une autre histoire !!!

 

Comment ne pas être heureux et content quand on se retrouve en haut d'une falaise, assise à la terrasse d'un bar avec un bon coca, un bon groupe qui joue de la musique live, des surfeurs qui attendent la bonne vague et le soleil qui se couche ??? Mais voilà, il y a un hic au tableau : le coca coûte 2 fois plus cher qu'ailleurs, c'est à dire 1 euro !!!

 

A bientôt pour la suite de l'aventure!!

 

Caroline et Magellan

 

PS : pour les photos il faudra attendre encore un petit peu car la connexion n'est pas assez bonne ou je me trouve actuellement pour pouvoir charger des photos. MERCI

Ubud et ses environs

Desolee pour ceux qui ont deja vu les photos sur Facebook mais au moins sur le blog elles sont en meilleures qualite!

Pardon s'il y a tellement de photos mais je suis incapable de faire un choix ;-)

Enjoy...

On the road again!!!

Elle etait facile celle la ;-)

Après 10 jours passés à Ubud à me reposer, me voilà partie pour un « road trip » de 7 jours dans la partie nord est de Bali (cf carte dans les photos ci-dessous pour le trajet). Je n’avais pas vraiment d’itinéraire précis mais une vague idée de ce que je voulais voir, où je voulais aller et la certitude de passer par Amed et ses plages de sable noir.Avant de prendre la route, il y a une chose très importante à savoir : en Indonésie on roule à gauche. Au début cela demande beaucoup de concentration surtout aux carrefours et au milieu de la circulation. Je m'y suis peu à peu habituée, mon cerveau a pris quelques automatismes et je me suis même aventurée à dépasser des camions et voitures comme les indonésiens... ( pas bien !!). La circulation sur les grands axes étant souvent très dense, il faut faire attention aux camions, voitures, motos et surtout aux chiens qui marchent le long de la route et qui peuvent parfois être très dangereux. Ici les routes ne sont pas très larges, 2 voitures ont parfois du mal à se croiser. Avant de partir pour 7 jours, j'ai fait mes armes sur les routes des environs de Ubud, c’est donc confiante et enthousiaste que je suis partie à l'aventure.Selon moi, et d'autant plus quand on a un petit budget, se déplacer dans l'île en scooter reste le moyen de transport le plus pratique et le plus économique. Autrement, il existe les mini bus touristiques sur les grandes liaisons, les taxis privés et les « bemos » : une variante du mini bus à la mode balinaise qui relie les villages entre eux.A Bali quand on prend le temps de se perdre un peu sur les routes et que l’on part un peu à l'aventure, tôt ou tard on tombe sur une cérémonie. Ici il y a tous les jours quelque chose à fêter. C'est ainsi que j'ai pu voir de magnifiques représentations de danses traditionnelles balinaises. Si j'ai bien compris et bien suivi, l'une était « le legong » et l'autre « le barong ».Sur la route entre Ubud et Munduk (1er jour de route) j’ai également pu voir une crémation. C'est assez impressionnant et, comme en Inde, tout est ritualisé et ces cérémonies demandent de gros investissements de la part de la famille. D’une manière générale, avec toutes les cérémonies tout au long de l’année, les offrandes et autres, chaque famille consacre beaucoup de temps et d'argent dans la religion...ils sont très croyants. La pratique de l'hindouisme à Bali est différente de celle en Inde car il y a une forte influence du bouddhisme, de l'animisme et du culte des ancêtres. La culture balinaise est riche et plutôt complexe, mais tellement belle.
Donc, me voilà partie en direction de Munduk, un petit village de montagne, planté au milieu des rizières et de forêts verdoyantes. En chemin, je me suis arrêtée au «Pura Ulun Danu Bratan», joli temple sur le lac « Bratan», au milieu des montagnes et dédié à la déesse des eaux « Dewi Tanu ».
Comme c'est la pleine saison des pluies, je devais m'attendre à rencontrer quelques gouttes sur la route. A ma grande surprise, c'est contre le brouillard que j'ai du lutter et je n'ai donc pu qu'entrevoir quelques rizières et imaginer combien le paysage doit être beau. Apres avoir roulé une centaine de kilomètres, j’étais bien contente de pouvoir m'allonger et prendre une bonne douche. Comme il s'est mis à pleuvoir peu de temps après mon arrivée (et il a plu quasiment toute la nuit et même le lendemain matin) je n'ai pas pu visiter le village et les alentours.
Apres une bonne nuit de sommeil me voilà partie en direction de Lovina Beach et ses grandes plages de sable noir. J'ai été plutôt déçue par l'endroit qui est complètement dépourvu de charme et où les plages sont peu, voir pas du tout, entretenues. Ni une, ni deux, dès le lendemain je prends la route pour Amed, autre ville balnéaire aux plages de sable noir.
La route entre Lovina Beach et Amed étant assez longue, j'ai finalement fait étape à Tulamben. L'attrait principal de cette station balnéaire est la plongée. Il paraît qu'à 30 m du bord on peut découvrir la magnifique épave du USAT Liberty (cargo Américain torpillé par un sous marin Japonais en Janvier 1942) mais aussi de petits et gros poissons en tout genre qui ont élu domicile. La mer étant trop agitée (fichue saison des pluies!!!) je n'ai pas pu faire de snorkelling et je n'ai donc vu aucun poisson...et encore moins le Liberty ! Par contre, j'ai passé une superbe soirée à chanter en compagnie de 2 autres touristes plongeurs et du « dive master » du club de plongée. En plus, comme l'électricité ne fonctionnait pas suite au violent orage de la veille, nous avons passé la soirée à la lumière des lampes frontales.Le lendemain matin, après avoir avalé mon pancake à la banane (petit dejeuner traditionnel pour les touristes à Bali) et dit au revoir à tout le monde, j'ai pris la direction d'Amed. En chemin j'ai, par malheur, croisé une patrouille de police en sens inverse qui m'a fait signe de m’arrêter. Comme je sais que mon permis n'est pas en règle et que je risquais donc de devoir y laisser un petit bakchich, j'ai fait semblant de ne pas comprendre et j'ai continué comme si de rien n’était (en accélérant un peu). Heureusement pour moi, ils ont décidé de ne pas faire demi-tour et j'ai donc échappé au contrôle de police ! Rassurez vous, je ne suis pas la seule dans cette situation et beaucoup font des délits de fuite tous les jours donc...je fais comme tout le monde, je m'adapte à la culture locale !!!La route entre Tulamben et Amed n’étant pas très longue, je suis vite arrivée et j'ai pu profiter une bonne partie de la journée de la magnifique plage de sable noir. Amed s’étend sur plus de 10 kilomètres dans la partie est de Bali. J'ai beaucoup aimé cet endroit mais, encore une fois, la mer était trop agitée pour pouvoir faire du snorkelling. Je me suis quand même baignée les 2 jours où je suis restée. D'ailleurs, c'est à Amed que j'ai certainement eu l'une des plus belle chambre de mon séjour à Bali et à un très bon prix au « Bedulu Resort ». L'avantage de voyager à Bali en saison des pluies (parce qu'il n'y a pas que des inconvénients) c'est qu'il y a très peu de touristes et il est donc plus facile d'obtenir des chambres à bon prix ! Et il n'y a pas que les chambres qui sont moins chères, les transports sur les îles et les billets d'avions également.
Pour mon 6ème jour de périple, j'avais prévu un programme plutôt chargé avec un grand nombre de kilomètres à parcourir entre Amed et Sidemen. Première étape, le « palais Ujung », palais d’été du dernier souverain de Karangasem, entouré de nombreux bassins avec vue sur la mer. Deuxième étape, « Tirta Gangga water palace », un autre joli palais composé de différents bassins d'eau sacrée où les balinais viennent se purifier et qui sert aussi de grande piscine municipale. Pour les touristes courageux il est également possible de se baigner. Je me suis contentée de faire trempette avec les pieds. Troisième étape, «Besakih temple », le plus grand temple de Bali situé au pied du mont Agung, montagne la plus elevée de l'île.Saison des pluies oblige, j'ai à peine eu le temps de garer mon scooter et enfiler mon poncho que des trombes d'eaux me sont tombées dessus. J'ai attendu 45 bonnes minutes à l'abri dans une échoppe avant que la pluie ne cesse presque complètement. Il y a tellement de pluie qui est tombée qu'en moins de 15 minutes tout était inondée. La route ressemblait à une rivière emportant sur son passage une quantité impressionnante de déchets en tout genre abandonnés par les Balinais. Ici, j'ai eu la chance de tomber sur un jour de cérémonie et comme c'est le plus grand temple et l'un des plus important, beaucoup de balinais viennent y faire leur offrandes les jours de cérémonie. Ce qui signifie encore plus de déchets ! Ce qui est triste, c'est de savoir que tout cela est emporté dans les rivières qui se jettent dans la mer et que c’est de cette sorte que les fonds marins et les plages balinaises se retrouvent pollués. Mais bon, encore une fois je ne suis pas ici pour refaire le monde mais pour vous raconter ce que je vis et vois tout au long de mon périple.
Quand la pluie s'est enfin calmée, je me suis dirigée vers le temple où un grand nombre de fidèles se bousculaient pour faire leurs offrandes. C’était beau de voir toutes ces personnes qui, malgré la pluie et les 10 cm d'eau au sol, continuent de faire leur prières et leurs rituels comme si de rien n’était. Comme il commençait à se faire tard et qu'il me restait encore un peu de route avant d'arriver à Sidemen, je n'ai pas pu visiter tout le temple mais je compte bien y retourner.C'est à la tombée de la nuit que j'ai atteint le village de Sidemen, village réputé pour ses paysages de rizières. J'ai trouvé assez rapidement un « home stay » (un peu comme un bed and breakfast) tenu par une sympathique famille. La chambre était immense et il y avait même la TV avec lecteur DVD. Du coup, avant de me coucher j'ai regardé le film « Mange, prie, aime » avec Julia Roberts où une partie du film a été tourné à Bali et plus exactement à Ubud.Comme je voulais être à Ubud au plus tard en milieu d’après midi, je suis partie tôt le matin de Sidemen après avoir fait un petit tour rapide dans les rizières. Pour rentrer à Ubud, j'ai longé la côte entre Kusamba et Lebih. La route est sans grand intérêt et on ne voit  la mer que très peu et de très loin. La mer était là aussindéchaînée mais il y a de belles plages de sable noir. C'est étonnant le contraste à Bali entre les plages de sable blanc et les plages de sable noir. En tout cas, je n'avais jamais vu cela et c'est magnifique !Apres un peu plus de 500 km et 7 jours de ballade me voilà de retour à Ubud, ville où il fait bon vivre et où les journées s’écoulent tel un long fleuve tranquille sans même que l'on s'en rende compte. Cette petite virée m'a permis d'avoir un petit aperçu de l'île et des différents paysages que l'on peut y voir...j'adoooore Bali !!!

 


Petit Lexique :


Le Legong est une danse divine qui fut créée pour des nymphes par le dieu Indra. La plus courante est le legong kraton, jadis interprétée à la cour des rajas. De très jeunes filles, vêtues de brocarts, couronnées d'une tiare d'or et de fleurs de jasmin ou de frangipanier, tournicotent avec une irrésistible grâce pour décrire les adieux d'un prince à sa bien-aimée, pendant qu'un oiseau de malheur avertit le jeune homme de sa prochaine mort au combat. Les danseuses changent de rôle, passant d'un personnage à l'autre. Les danses sont rythmées par le son des gamelans. (source  Le guide du routard Bali Lombok)


Le Barong ou le combat entre une énorme peluche à crocs (le Barong, censé représenter le Bien) et Rangda, l'horrible reine-veuve des sorcières qui hante les nuits de Bali et incarne le Mal. Pour le reste de l'intrigue c'est assez compliqué car plusieurs personnages entrent en scène tout au long du spectacle. Au fur et à mesure de la progression de la danse, la tension devient tellement forte que les danseurs, chargés d'escorter le Barong, envoutés par la magie noire de Rangda, entrent en transe et retournent le kriss contre leur poitrine. Heureusement tout est bien qui fini bien avec l’arrivée du prêtre qui met fin à la transe. Comme pour les balinais le bien et le mal coexistent, il n'y a pas vraiment de vainqueur.

 

PS : Desolee pour la longueur du texte mais je n'arrive pas a m'arreter de parler de Bali!!

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Commentaires: 5
  • #1

    M.-C. Huningue (jeudi, 15 mars 2012 21:00)

    Photos superbes et un récit qui donne une folle envie de venir faire une virée dans ce petit paradis.

  • #2

    Siess Dominique (mercredi, 30 mai 2012 15:59)

    Bonjour Caroline

    Dans trois semaines nous serons à Bali, notamment Ubud ... merci pour cet avant-goût et les commentaires qui sentent le vécu. Bonne suite de voyage.

    (le papa d'Elodie Siess)

  • #3

    thurnherr Marc et Michèle (dimanche, 03 juin 2012 08:25)

    Nous préparons notre voyage pour l'indonésie prévu en 2013. Vol sec puis guide sur place. Si vous avez des conseils à nous donner n'hésitez pas. En regardant les photos, nous sommes encore plus impatients de découvrir ce paradis. Excellentes vacances.

  • #4

    Caro & May (dimanche, 03 juin 2012 21:45)

    Bonjour Dominique, Marc et Michele,

    si vous souhaitez plus d'infos sur Bali n'hesitez pas a nous envoyer un mail a caroandmay@gmail.com, nous serons ravie de vous donner plein d'infos et des bons plans ;-)

    A bientot
    Caro et May

  • #5

    Jeho (samedi, 14 juillet 2012 03:59)

    THX for info

Gili Meno...un petit paradis bleu!